Baïonnette (aviation)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le à l'Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle (CDG), lors d'une approche sur la piste 26 gauche, un B777 venant de se poser met du temps à libérer la piste et un A319 (F-GRXM) en courte finale demande l'autorisation de faire une baïonnette pour rejoindre la piste 26 droite et poursuivre l'atterrissage sur cette piste parallèle.

Lors d'un atterrissage en cas de piste encombrée, il est possible de changer pour une piste parallèle en effectuant une trajectoire en forme de baïonnette, c'est-à-dire deux virages opposés, pour atteindre une piste libre.

La trajectoire rappelle la forme d'une baïonnette.

Emploi analogue en automobile[modifier | modifier le code]

Signalisation routière d'une baïonnette au Japon.

On parle également de baïonnette en compétition automobile[1] et en circulation routière, notamment en matière de tests de sécurité automobile, pour désigner aussi une suite de deux virages opposés rapprochés[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Stéphane Vrignaud. La chicane de Suzuka, virage le plus célèbre de tous les circuits. Eurosport, 6 octobre 2016. Lire en ligne
  2. Michel Holtz. Modifiée, la Classe A se joue de la baïonnette. La dernière-née de Mercedes réussit enfin le test crucial, mais son confort s'en ressent. Libération, 22 janvier 1998. Lire en ligne

Liens externes[modifier | modifier le code]